retour sous les tropiques

le macaque a piqué une lampe-torche et cavale dans la nuit. Tout paraît simple quand c'est dit comme ça. Le dessiner, c'est une autre paire de manches.

Killer de cyclone

A l'heure où la plupart des pays signent une convention interdisant les bombes à sous-munitions, moi j'en invente une nouvelle. Enfin, Richard Marazano partage avec moi la paternité de ce bébé-monstre. Un missile bourré de bombes à implosion montées en barillets. Heureusement, c'est pour la bonne cause, puisque cet engin est destiné à "absorber" l'énergie d'un cyclone dévastateur dans le tome 2 de Blue Space. Qui s'appelera "Le Troisième Oeil" La page 30 le montre encore au stade de l'assemblage quelque part en Chine. Pas tous les jours, des planches de ce type. Pffrr.

face à face

Le perso Chris se lance parfois dans de grandes considérations philosophiques...

Les inséparables

Dans No Warriors, le personnage Chris va se retrouver avec un pot de colle grouinant en permanence dans ses basques. Un binôme comique dans une histoire où tous les protagonistes sont pour le moins borderlines. Je n'arrive pas à être rapide sur ces images Elle avance bien, mais il va me falloir mettre le grand braquet. La deadline de fabrication approche à grandes pompes.

version cargo

du Spaceplane d'Astrium destiné au tome 2 de Blue Space. Modélisé dans 3dsMax. Je vais sans doute encore modifier la cloche de la tuyère. Mais en gros, l'engin est bon pour le service.

proportions

si je colle à la réalité, les orangs-outans ne sont pas très grands par rapport aux humains. Sauf les grands mâles solitaires plutôt balèzes et impressionnants. Or, j'ai envie qu'ils soient omniprésents dans les cases où ils apparaissent. Alors je joue sur la perspective ou bien, purement et simplement, je triche un peuy. Comme dans ce draft de la planche 13.

Ambiances tropiques

Un régal de pouvoir peinturlurer toutes ces matières végétales, brumeuses, bois pourri, boue...Là, c'est l'intro de Eco Warriors.

ré-édition

nouvelle maquette et nouvelle impression pour le Blue Space 01 paru en 2007 chez Hachette EPA et repris par Glénat. Le tome 02 est en cours de réalisation. Les deux bouquins sortiront ensemble pour le salon du Bourget 2009. Mélange de dessin enlevé pour les personnages et de 3D pour les éléments techniques. J'aime assez ce genre de mix.

l'image dans son contexte

Point Judith

La nouvelle histoire d'Alvin Norge me promène à travers toute une série de paysages américains, d'est en ouest en passant par le Minnesota profond. Graphiquement, cela se traduit par des ambiances très contrastées au fil des pages. Là, une vue de "Point Judith" dans l'état de Rhode Island. Grisaille de l'Atlantique et lumière blafarde. Le bâtiment à gauche et le ponton sont modélisés en 3D. Le reste est peint et dessiné.

Cartoon

De temps à autre, j'ai l'occasion de cartooner.

Hole

Jamais dû abattre autant de couvertures à la queue-leu-leu.

Teen Norge

A mon avis, elle va être duraille à faire accepter celle-là...

projets covers Blue Space

Quand je suis dans Artrage, je me défoule...

back in the jungle

une remise en main dessinée et peinte avec Artrage. Plus je l'utilise, et plus je trouve que ce soft dépote.

gammes

je commence à me remettre en main les personnages de "Dix Ans". Là c'est Sarah et son quanta, son "double" qui fera le voyage vers Titan. Pendant ce temps-là, Sarah se les gèlera dans le désert d'Atacama. Mais je ne vais pas raconter le script ici.

"Dix Ans"

Lentement le premier volume se met sur les rails. Jean-Michel Ponzio possède une douzaine de pages storyboardées à partir desquelles il va mettre en musique toute la partie décors, ambiances et 3D. Le storyboard est assez poussé pour le moment, mais il y a de fortes chances qu'il deviendra plus "suggestif" quand Jean-Michel et moi auront accordé nos façons de travailler. Dans un premier temps, il plante les décors et je placerai les personnages par après. Il y a fort à parier que certaines pages demanderont le processus inverse. Le vaisseau "Key One" a un look arrêté "boîtes de conserve empilées". J'ai définitivement renoncé au look trop futuriste, pas compatible avec le contexte du scénario. La base 3d visible ici va être texturée et remaniée par JM Ponzio. Le long voyage vers Titan commence donc.

NY

En furetant dans ma doc sur New York, je suis retombé sur ce montage; il remonte à l'époque où je travaillais sur une adaptation d'Alvin Norge en film live. Je correspondais régulièrement avec le réalisateur, accumulant des propositions de scripts, des descriptions de scènes, des idées de personnages secondaires... et souvent j'accompagnais ces pages d'écritures d'un petit dessin rigolo. Là, je me suis caricaturé en Alvin Norge sur fond de Bleeker street enneigée. On cherchait une bagnole correspondant au look de mon cher hacker repenti. J'aimais bien celle-là, j'imagine. La photo en-dessous est une capture d'un clip video tourné par le réalisateur en question. Nul doute qu'il pensait déjà à Norge quand il a fait son casting....

Billet vert...

....au sens propre :o)) Un copain vivant en Malaisie m'a envoyé ce nouveau billet de un dollar. Je ne sais pas où il l'a trouvé, mais je trouve ça bien vu.

Pensée du jour

dessin-défoule

je l'aime bien, lui. Dans "Eco Warriors" il joue les terreurs de la forêt. Solitaire, ronchon, et passablement psychopathe. Il ne devrait apparaître que dans le tome 2, mais je suis impatient de l'animer.

gras-du-bide

Je me souviens du commentaire de l'éditorial Lombard le jour où j'ai proposé ce projet de couverture; "Tu ne crois pas qu'Alvin devrait moins forcer sur le hamburger?" Avec le recul, je trouve que si :o))

Look pirate

...qui était celui d'Olga dans la version du tome 6 dont le titre aurait dû être "Nano Paradise". Quand je revois ça, j'ai été bien inspiré de changer de cap...

La madeleine de Proust

Histoire de me remettre dans l'ambiance d'Alvin Norge, je viens de passer en revue les pages déjà faites. Ce strip introduit la planche 4. Il me fallait remettre en piste le personnage Olga dans les souvenirs d'Alvin.

Le Wall Street Casino

...s'est pris quelques gamelles cette semaine. Ca nous promet quelques appartements libres à louer dans Manhattan. La tronche de tous ces golden boys avec leurs cartons sous le bras, se découvrant soudain confrontés au monde réel. Non, le monde ne se résume pas à ces colonnes de chiffres et à ces algorithmes tarabiscotés qui permettent de claquer 25 dollars quand on en a même pas un en poche. Du balais les zouzous. Va falloir bosser maintenant.

dessin de lundi matin

...en noir et blanc. Timing oblige. Ca me plaît bien aussi.

icône trash

Rien d'autre qu'un dessin du dimanche. Pour enfouir la litanie de discours puants relayés par les médias français depuis deux jours avec la visite de la pope star, il faudra bien deux poubelles. Ecoeurant. Comme deux dimanches d'affilée.

La pêche...

vitamines du matin...

chipotages, suite...

chipotages

Une idée n'est pas tout; tant qu'elle n'a pas pris une forme bien définie et surtout bien maîtrisée, elle n'est qu'un séduisant et prometteur projet qui somnole sur le disque dur; L'Homme Fluo doit encore être dégrossi au niveau du dessin. Alors je chipote, je chipote...ce qui se traduit par une ribambelle d'illus sans réelles significations; l'important c'est de voir apparaître un jour le "truc", l'astuce graphique qui fera basculer le dessin vers une écriture bien sentie. Et surtout rapide. Rien à cirer de faire du joli. Quand je plancherai pour de bon sur les aventures de l'Homme Fluo, je veux que ça aille vite. Très vite. Quelques heures au plus sur chaque page. Pour le moment, ce n'est encore que du chipotage. Sans intérêt.

Silence bavard

une planche comme je les aime

la situation est simple. Tout se joue dans les visages qui se rapprochent et s'écartent. Chris se croit sur le point de rouler une pelle et puis...le mot de trop. La glace tombe. La planche n'en est encore qu'au stade de draft poussé. Avec la couleur, je pense qu'elle va avoir une sacrée gueule. D'ailleurs, cet album "Eco Warriors" sera sans doute un de mes plus beaux bébés de ces dernières années.

Retour sur Terre

j'ai démarré la journée en orbite terrestre et je la termine dans la moiteur de Sumatra. Je redoutais d'avoir à sauter d'un univers à l'autre, de passer des lignes d'un avion futuriste aux poils d'un orang-outan; sans oublier les déambulations d'Alvin Norge dans le Minnesota sous la neige. Mais au final, c'est plutôt marrant. Alors, si ce foutu métier paie mes factures et m'amuse, que demander de plus? Rien.

Mise sur orbite...

aspect (sans doute) définitif

Voilà. Le bébé n'a plus qu'à s'envoler. "UNSA" est le logo de l'Agence Spatiale des Nations Unies". Qui n'existe pas, évidemment. Et qui, au vu du foutoir planétaire actuel n'est pas près de voir le jour. Rien de guerrier dans ce Spaceplane. Dans le tome 2 de Blue Space, qui s'appelera "Le Troisième Oeil", il s'attaque aux cyclones.

Grosse bête volante

Pour les besoins du script de Blue Space 2, je dois créer une version plus "agressive" du Spaceplane "civil" à l'étude chez EADS Astrium. Je suis parti du concept des anciens B-1. La modélisation n'en est encore qu'au stade de l'ébauche, mais on voit -en tous cas moi je vois- où je veux en venir

Ah les commandes institutionnelles!

Au départ, ce genre de boulot apparaît comme un "bon plan". Financier, surtout. Ces dernières années, j'ai eu l'occasion de travailler pour des banques, des assurances, des consultants etc... "Flu" est une commande émanant de la Communauté Européenne. Le sujet est centré sur la recherche virale et ses combats contre les épidémies/pandémies style SRAS. Donc à priori un sujet plus qu'intéressant. Et puis une occasion de se défouler graphiquement au travers de virus modélisés 3D, de scènes de labo hightech... Enfin, dans la mesure où on maîtrise un minimum l'évolution des choses. Ce qui n'a pas été le cas avec "Flu". Là, maintenant, après une gestion chaotique des choses et un scénario mal ficelé, on se décide enfin à remettre tout à plat. La seule solution pour sauver le bébé est d'y aller au bulldozer. Planches à recommencer, ré-écriture, scènes à couper, d'autres à déplacer... Ce qui me gonfle dans cette histoire, c'est que je tire la sonnette d'alarme depuis le début. Mais comme c'était "à priori" bien payé, j'ai joué le jeu de l'exécutant qui n'a pas droit au chapitre. Grosse erreur que je ne risque plus de commettre. Au final ce sera quand même un bon bouquin, mais quel temps perdu, quelle énergie gaspillée. Reste à me trouver des plages de temps pour la reprise en main dans mon petit planning blindé de cette fin 2008. Le projet de maquette affiché est celui qui a été retenu. Et les planches donnent une idée du genre de boulot. Le plus casse-gueule au niveau dessin, c'est que la plupart des personnages mis en scène sont des personnes réelles qui doivent, of course, ressembler à leur modèle.

Chris on the roof

une vignette extraite de Eco Warriors. L'idée de nommer le perso "Chris" est de Richard Marazano. Je n'ai pas cédé à la tentation de lui dessiner ma bobine. Et puis moi je ne monte pas sur les toits.